L’auteure et compositrice nigériane raconte ses rencontres avec les stars continentales DJ Arafat et Angélique Kidjo.

 

Yemi Alade est née à Abia, au Nigeria, il y a trente ans. Après des débuts dans un girls band, elle participe à un télécrochet, le « Peak Talent Show », qu’elle remporte en 2009 et qui la propulse sur le devant de la scène. En 2013, le tube Johnny, grâce à son clip acidulé, devient un hit planétaire. Il a été vu plus de 100 millions de fois sur YouTube. L’artiste, connue pour ses chorégraphies pêchues et son goût pour les parures et tenues ethniques, avoue volontiers aimer jouer avec le côté bling-bling.

Yemi Alade est l’une des rares chanteuses à émerger en ce moment sur le plan continental et à marcher dans les pas de son modèle, Miriam Makeba, dont elle a emprunté le statut de « Mama Africa ». Celle qu’on appelle « the yoruba-igbo girl », en raison de sa double origine ethnique, a fait sienne la tradition typiquement africaine d’interpréter une chanson en plusieurs langues. Nombre de ses titres possèdent une version en kiswahili.

S/LMA/AFRICSOL

 

 

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