Malgré l'insistance de la communauté internationale, Benyamin Netanyahou reste inflexible. Dimanche 25 février, Israël a promis de lancer une offensive terrestre sur la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, en dépit des négociations en cours pour parvenir à une nouvelle trêve dans la guerre contre le Hamas.
D'après l'ONU, près d'un million et demi de civils se seraient retranchés dans cette ville située près de la frontière avec l'Égypte. L'offensive de Tsahal, l'armée israélienne, ne serait que « retardée » si une trêve était conclue, a déclaré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, sur la chaîne américaine CBS. Avec cette opération, Israël sera « à quelques semaines » d'une « victoire totale » sur le mouvement terroriste islamiste, a affirmé le chef du gouvernement israélien.
À LIRE AUSSI Revenir à Gaza, le rêve fou des colons israéliensDe nouveaux bombardements ont visé dimanche Rafah et les combats font rage dans la ville en ruine de Khan Younès, à quelques kilomètres plus au nord. Le ministère de la Santé du Hamas a dénombré dimanche 86 morts en 24 heures à travers le territoire palestinien.
Un plan pour évacuer les civils promis par Benyamin Netanyahou
Dimanche 25 février, Jake Sullivan, le conseiller du président américain Joe Biden, avait déclaré qu'un « terrain d'entente » a été trouvé lors de récentes négociations à Paris visant à décrocher une trêve à Gaza. « Il est vrai que les représentants d'Israël, des États-Un.
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