Après les violences qui ont éclaboussé plusieurs quartiers de Toulouse en début de semaine, treize personnes vont être jugées ce vendredi en comparution immédiate.

Trois personnes interpellées dans la nuit de mardi à mercredi dans le cadre des violences urbaines qui se sont déroulées dans le quartier du Grand Mirail à Toulouse, seront jugées ce vendredi en comparution immédiate, a indiqué jeudi soir le parquet. Des comparutions qui s'ajoutent à dix autres dossiers de personnes interpellées lundi et qui comparaîtront à la même audience, pour ces échauffourées qui opposent depuis dimanche des jeunes de ce quartier à la police.

Le procureur de la République de Toulouse a précisé dans un communiqué que trois autres individus arrêtés mardi avaient fait l'objet d'une mesure de travail non rémunéré pour l'un, d'une condamnation à trois mois d'emprisonnement ferme et confiscation de son véhicule dans le cadre d'une procédure de CRPC (plaider-coupable) pour un autre, et d'une remise en liberté pour le dernier. Le parquet précise "(qu')un mineur est toujours en garde à vue" pour des faits commis dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le quartier du Grand Mirail a été secoué par des violences urbaines depuis dimanche. Ces événements font suite à la mort samedi, probablement par suicide, d'un premier détenu originaire du Mirail et à l'interpellation dimanche dans le quartier d'une femme en burqa. Une rumeur circule selon laquelle des gardiens de la prison de Seysses, au sud de Toulouse, seraient responsables de la mort samedi du détenu, originaire du quartier. Mercredi, un premier émeutier, un jeune homme de 18 ans poursuivi pour avoir jeté une pierre sur un véhicule de police, a été condamné à six mois de prison, dont trois avec sursis, sans mandat de dépôt.

Me.R. avec AFP/AFRICSOL

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