Une enquête a été ouverte ce jeudi en Turquie pour comprendre comment Carlos Ghosn avait transité par ce pays dans sa fuite du Japon vers le Liban.

Une enquête a été ouverte en Turquie, et sept personnes arrêtées, suite à la fuite de Carlos Ghosn du Japon vers le Liban en début de semaine, rapporte l’AFP, citant l’agence de presse DHA. Carlos Ghosn avait vraisemblablement transité lundi par la Turquie, avant d’arriver à Beyrouth, au Liban.

Si Carlos Ghosn est entré sur le territoire libanais avec sa carte d’identité, avaient expliqué les autorités libanaises, les détails de son arrivée en Turquie comme de sa sortie du Japon restent encore très mystérieuses. Le ministère de l'Intérieur turc a donc ouvert une enquête pour déterminer les conditions dans lesquelles Carlos Ghosn a pu transiter par un aéroport d'Istanbul avant de se rendre au Liban, a rapporté la chaîne d'information NTV.

Un aéroport fermé aux vols commerciaux en Turquie

Carlos Ghosn est soupçonné d'avoir emprunté un jet privé parti de l'aéroport du Kansai (ouest). Un avion de ce type a décollé le 29 décembre vers 23 heures (heure locale) de cette infrastructure en direction d'Istanbul, ont indiqué des médias japonais. D'après le quotidien turc Hürriyet, Carlos Ghosn est soupçonné d'avoir atterri à l'aéroport Atatürk, aujourd'hui fermé aux vols commerciaux mais encore utilisé par des appareils privés, et d'en être reparti vers le Liban peu de temps après à bord d'un autre jet privé.

S’il a confirmé sa présence lundi au Liban, via un communiqué, Carlos Ghosn ne s’est depuis plus exprimé. Toujours dans son communiqué publié mardi matin, il affirmait vouloir s’exprimer dans les médias dans les jours à venir. Aucune date n’a pour le moment été confirmée.

S/Pauline Ducamp avec AFP/AFRICSOL

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