Le parquet précise que l'ouverture d'une information judiciaire est "envisagée".
La garde à vue du policier soupçonné d'avoir tué par arme à feu Nahel, mardi 27 juin, lors d'un contrôle de police à Nanterre, va se poursuivre dans la nuit de mercredi à jeudi, annonce le parquet de Nanterre mercredi. Il précise que l'ouverture d'une information judiciaire est "envisagée" jeudi. Suivez notre direct.
Elisabeth Borne réagit. La Première ministre a estimé que les "images choquantes diffusées hier montrent une intervention qui ne semble manifestement pas conforme aux règles d'engagement de nos forces de l'ordre". "Les images donnent à penser que le cadre d'intervention légal n'a pas été respecté", a insisté la Première ministre
L'Assemblée nationale observe une minute de silence. Députés et membres du gouvernement ont observé mercredi une minute de silence dans l'hémicycle, en hommage à l'adolescent. "Le décès du jeune Nahel, âgé de 17 ans, survenu hier à Nanterre, suscite une forte émotion dans le pays. Il conviendra de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame", a déclaré la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet.
Une marche blanche organisée jeudi. La mère de Nahel appelle à une marche blanche en hommage à son fils, jeudi à 14 heures, devant la préfecture des Hauts-de-Seine. "Venez tous", dit-elle dans une vidéo postée sur TikTok. La préfecture se trouve en face de l'endroit où le jeune homme est mort mardi matin.
Emmanuel Macron exprime son "émotion" et son "affection pour Nahel et sa famille". "Rien ne justifie la mort d'un jeune", a déclaré mercredi le président, interrogé en marge d'un déplacement à Marseille. Il a appelé à ce que la "justice suive son cours" ainsi qu'au "calme", après les heurts survenus dans la nuit en Ile-de-France.
Un policier placé en garde à vue. Le fonctionnaire soupçonné d'avoir tué l'adolescent a été placé en garde à vue pour "homicide volontaire", dans le cadre d'une enquête confiée à l'inspection générale de la police (IGPN). Une deuxième enquête a été ouverte, pour "refus d'obtempérer" et "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique".
Des renforts policiers déployés mercredi. Quelque 2 000 policiers et gendarmes sont mobilisés en banlieue parisienne pour éviter de nouveaux heurts en réaction à la mort de Nahel. "J'en appelle au calme et à la vérité de l'enquête judiciaire", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en annonçant ce dispositif lors d'un point-presse.
S/DIRECT/Africsol
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