Au pouvoir depuis 2012, le chef de l’Etat, qui brigue un second mandat, a concentré son action sur le décollage du pays, mais le volet social reste faible.
Depuis le début de son septennat, en 2012, la croissance du Sénégal est passée de 4,4 % à 6,8 % en 2018, selon la Banque mondiale, qui félicite un « cadre macroéconomique solide ». Enthousiaste, lui aussi, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit sa progression soutenue à 7,5 % en 2020 et jusqu’à 10 % en 2022. Cette croissance est stimulée par les généreux investissements dans le PSE dont plus de 50 % de la première phase (2014-2018) ont été alloués à de massifs projets d’infrastructures.
Exportateur d’énergie
Il suffit de suivre les rails du TER en cours de pose pour s’en convaincre. Du centre-ville de Dakar, il permettra de rejoindre Diamniadio en quarante-cinq minutes. Ce nouveau pôle urbain en construction étirera la capitale en métropole tentaculaire hors de sa péninsule. Un centre de conférence y accueille déjà des événements internationaux. Un stade multisport, une gare pour gros-porteurs et de nouvelles sphères ministérielles viennent d’y être inaugurées. A terme, ce sera une capitale aux portes de la capitale, composée de lieux de divertissements, d’écoles et de logements modernes pouvant accueillir 350 000 personnes.
S/LMA/AFRICSOL
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