Le fils du président défunt et chef de la junte fait face à des pressions claniques, politiques et diplomatiques.

Idriss Déby Itno est mort mais son fantôme continue de planer sur N’Djamena. Les affiches de la dernière campagne électorale qui devait lui offrir un sixième mandat à la tête du Tchad balisent encore les artères de la capitale. Sa garde prétorienne, béret rouge et treillis sable, veille nonchalamment sur l’immense palais rose, présidence tout en moulures, lustres de verre et forteresse qu’il avait rendu imprenable à tous ceux qui, par les urnes et surtout par les armes, tentèrent de lui arracher le pouvoir.

C’est de là que celui qui s’était fait élever en 2020 au rang de maréchal dirigeait son pays par la cooptation, la distribution de prébendes ou la peur. Cela, quand il ne partait pas au combat. La guerre, qui fut son activité la plus notable, l’a emporté, selon la version livrée par l’armée et partiellement corroborée par ceux qu’il combattait alors, les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).

Interrogations aussi cruciales qu’urgentes

Deux semaines après l’annonce officielle de sa mort, le 20 avril – le décès selon les récits se serait en réalité produit un ou deux jours plus tôt – le Tchad est en ébullition, traversé par une somme d’interrogations aussi cruciales qu’urgentes à traiter.

S/LMA/Africsol

 

 

 

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