Nicolas Sarkozy demande sa démise en examen dans l’enquête sur des soupçons de financements libyens lors de sa campagne présidentielle de 2007. Son principal accusateur, Ziad Takieddine, est revenu sur ses propos.

 

Pour Nicolas Sarkozy, le revirement de Ziad Takieddine dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 est la preuve irréfutable de son innocence. Mis en examen pour “corruption passive”“financement illégal de campagne”“recel de détournement” et “association de malfaiteurs", il l’assure : “L’information judiciaire (...) se trouve aujourd’hui dans une impasse complète. Je demande ma démise en examen". Depuis 2016, Ziad Takieddine accuse l’ancien président de la République d’avoir reçu de l’argent de Mouammar Kadhafi, l’ancien dictateur libyen. Ce sont des propos qu’il a martelés devant la justice et les médias à de nombreuses reprises. 

Ziad Takieddine nie et accuse les juges

Mais, coup de théâtre, mercredi 11 novembre, lorsqu'il nie et accuse les juges. “M. Sarkozy n’a pas eu un financement libyen pour la campagne présidentielle (...). Je le dis haut et fort, ce juge Tournaire a bien voulu tourner ça à sa manière et me faire dire des propos qui sont totalement contraires aux propos que j’ai dits”, a-t-il assuré. Selon le parquet national financier, c’est faux. Ziad Takieddine a été interrogé à six reprises et n’a jamais fait la moindre observation.

S/FINFO/AFRICSOL

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