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L e paysage politique ivoirien s’est enrichi d’un nouveau parti. Il s’agit du Conseil pour la cohésion, la justice et le développement (Ccjd), qui a fait sa première sortie officielle hier jeudi 28 septembre 2017, au cours d’un déjeuner de presse au Plateau. La présidente du Ccjd, Antoinette Koukougnon-Nogbou, a profité de cette rencontre pour présenter son groupement politique comme un «parti centriste et écologiste» qui veut insuffler «la révolution écologiste». Elle a défini cette révolution comme un geste humain qui va consister à mobiliser toutes les sensibilités ivoiriennes engagées dans l’action au sein du Ccjd pour préserver la Côte d’Ivoire. Convaincue qu’il ne peut y avoir de développement sans cohésion nationale et justice sociale vraies, le Ccjd veut donner au développement son sens éthique. Pour réussir sa révolution écologiste, ce nouveau parti entend proposer à la nation ivoirienne, dans les jours à venir, des mécanismes institutionnels et juridiques. Cela prendra en compte le réexamen des lois sur l’agriculture, le foncier, l’eau, l’environnement, l’urbanisation et la forêt. «Tel sera le point focal de notre projet de société et programme de gouvernement», a-telle expliqué. Dans le même ordre d’idée, le Ccjd envisage de sensibiliser les chefs de terre et de tribu, de sorte à engager leur responsabilité dans l’action pour une vie plus verte en Côte d’Ivoire. «Nous envisageons également de procéder au réexamen de la réglementation sur l’investissement dans le foncier et les activités d’urbanisation pour savoir comment les Ivoiriens doivent exploiter ou gérer le foncier», a-t-elle déclaré. Mme Antoinette Koukougnon-Nogbou justifie «la révolution écologiste» par la nécessité urgente de lutter contre les fléaux que sont l’exploitation abusive de la foresterie, l’orpaillage clandestin et la production agricole extensive, qui accélèrent la déforestation qui touche dangereusement la Côte d’Ivoire. Elle estime que l’appui du Centre national de recherche agronomique (Cnra) et de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) devrait permettre un développement agricole amélioré et de rompre avec les exploitations agricoles extensives dévastatrices. Le Ccjd est né le 16 décembre 2016, avec un siège à Yopougon. Il se donne pour but de promouvoir la gestion participative et collective, de lutter pour la justice sous toutes ses formes, pour la protection de la faune, la sauvegarde du potentiel forestier et la lutte contre les fléaux liés à l’écologie.
source l'inter/Africsolprod

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