Ce tour de France 2017 se distingue par un dispositif hors norme destiné à assurer le maximum de sûreté le long des 3 540 km. Majoritairement situé le long du Rhin, le tracé de 14 km du contre-la-montre de ce samedi sera entièrement barriéré.

Deux jours après une parade des coureurs dans les rues de Düsseldorf, où la sécurité était encore relativement discrète, le départ du Tour marque aussi celui d'un dispositif hors norme destiné à assurer le maximum de sûreté le long des 3 540 km. Cet après-midi, le tracé de 14 km du contre-la-montre, majoritairement situé le long du Rhin, sera ainsi entièrement barriéré.

Des forces de l'ordre armées patrouilleront et un dispositif a été mis en place par endroits pour empêcher un véhicule de foncer dans la foule quand près de 1 million de personnes sont attendues. Pareille débauche de moyens est, en revanche, impossible à mettre en place lors des étapes en ligne. Sur l'ensemble de la course, 13 000 gendarmes et 10 000 policiers seront néanmoins mobilisés en plus d'une équipe du GIGN dont une partie sera héliportée.

Des sociétés privées dans les villes-étapes

Ces effectifs seront en étroite collaboration avec les autorités allemandes et belges avant le retour du peloton dans l'Hexagone lundi. Dans les villes-étapes, l'organisation de la course fait appel à des sociétés privées pour sécuriser les accès aux aires de départ et d'arrivée. Des espaces où circuleront également des brigades cynophiles chargées de rechercher d'éventuels explosifs. Une attention particulière sera aussi portée à la gestion des flux du public.

«La sécurité est un enjeu majeur mais nous ne sommes pas pour autant en état de siège, assure Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France. Il ne faut pas rajouter de la peur à la peur.»