Bernard Tapie, le 12 mars 2014 à Marseille.

L'homme d'affaires et ancien ministre assure "ne pas avoir envie de partir" et ne pas vivre son cancer de l'estomac comme une "catastrophe".

Sa maladie, Bernard Tapie la décrit comme une "partie" d'un "parcours improbable". L'homme d'affaires et ancien politique s’est confié à France 2 sur sa vie depuis l'annonce de son cancer de l’estomac, dans une émission diffusée ce dimanche soir.

"Quand on a 70 ans et plus, il faut accepter que l'on va aller vers l'épreuve ultime qu’est la mort", philosophe-t-il ainsi dans un extrait de l’entrevue. "Pour moi, c’est pas une catastrophe", nuance l’ancien ministre de la Ville.

"J'ai vécu d'une manière incroyable, formidable, chanceux. J'ai connu des moments de bonheur inimaginable. J’ai une famille depuis 42 ans avec la même femme, mes enfants sont tous en bonne santé, mes petits enfants aussi", énumère-t-il, même s'il affirme ne pas faire de "bilan".

"Je n'ai pas envie de partir"

L’ancien élu des Bouches-du-Rhône assure "ne pas avoir envie de partir". "Mais il faut avoir la raison de se dire, quand ça tombe sur un petit couple où la femme a 35 ans, trois enfants et se fait un cancer du sein, reconnaissez que c'est un autre truc", tempère-t-il.

Bernard Tapie considère son cancer de l’estomac "comme une épreuve supplémentaire, qui s’ajoute à ce qu’(il) vient de vivre pendant des années".

L’homme d’affaires est toujours impliqué dans l’arbitrage controversé de son litige avec le Crédit lyonnais, qui lui avait permis de toucher 404 millions d’euros. La Cour de cassation a confirmé en mai qu’il devrait rembourser la somme. Fin octobre, Bernard Tapie est arrivé au bout de ses possibilités de procédures en nullité.

 

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