Une disposition du projet de loi a fait polémique : la possibilité de conditionner les déplacements à la présentation d'un test négatif et certaines activités à l'administration d'un vaccin. Face au tollé dans l'opposition, Olivier Véran a annoncé mardi soir que ce texte ne serait pas examiné avant «plusieurs mois».
Entre persuasion et précaution, la communication autour de la vaccination tenait du numéro d’équilibriste. Voilà que le gouvernement a fait lui-même tressauter le fil. Avant de devoir finalement rétropédaler mardi soir. Sitôt le projet de loi sur un «régime pérenne de gestion des urgences sanitaires», posé lundi soir sur le bureau de l’Assemblée nationale, une disposition équivoque a fait polémique. Dans la boîte à outils du gouvernement, actuelle ou future, pour lutter contre de prochaines crises sanitaires, le texte prévoit la possibilité de «subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage» négatif, «au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif».(suite liberation)
S/LIBERATION/AFRICSOL
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