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Le député de l’Ariège a insisté sur la nécessité d’une véritable identité nationale des Ivoiriens. Pour lui, il ne sert à rien de dupliquer les constitutions des pays lointains dont la construction populaire est absolument différente, conduit à la frustration et à la violence.

« Dupliquer les constitutions des pays lointains dont la construction populaire est absolument différente de ses histoires et de ses imaginaires vécues localement ne peut qu'engendrer à minimal de la frustration et aller jusqu'à de la violence liée à l'application des règles en décalage total avec réalités locales.  C'est à la croisée des chemins, à l'endroit où la déconnexion s'est produite, qu'il faut revenir. Repenser son humanité, en toute humilité. Revoir les paradigmes oubliés ou délaisser au profit d'autres plus élitistes. Désirer la solidarité, la coopération plutôt que la compétition, le partage plutôt que l’accumulation, l'échange plutôt que l’isolement. Considérons et considérez que nous participons tous de la communauté humaine, ce qui nous oblige à dialoguer en toute égalité. Rien ne justifie la stigmatisation de la différence, sinon l’ignorance. L'éveil des populations par l'accession à la diversité culturelle est l'antidote absolu à tous les obscurantismes », a fait remarquer le député de la France insoumise.

« Nous et vous sommes à l'aube d'une ère nouvelle des peuples. Voyons loin, très loin, le plus loin possible, pour qu'enfin, ensemble et avec tous les peuples de bonne volonté, nous puissions laisser à nos enfants l'espoir d'évoluer dans un monde, sur une planète encore vivante, parce que nous aurons eu le courage de la protéger.

Je me souhaite, un instant magique, où nous lirons ensemble toute la fierté de nos enfants, dans leurs yeux de femmes et d'hommes libres. Je vous souhaite un excellent CONGRÈS », a-t-il conclut.

       JEAN CHRESUS/AFRICSOL