La Convention citoyenne pour le climat a rendu dimanche ses propositions, demandant l'inscription dans la Constitution française de plusieurs mesures destinées à lutter contre le réchauffement climatique. Les 150 personnes qui composent la Convention citoyenne demandent également la création d'un crime "d'écocide" par le biais d'un référendum.
"Je suis favorable à tout ce qui peut permettre de mieux réprimer les atteintes à l'environnement. La proposition, on va le regarder attentivement, en plus ils demandent un référendum, ça permettra aussi aux Français de se prononcer", a réagi ce lundi Élisabeth Borne, invitée de BFMTV-RMC, sur le point précis de l'écocide.
"S'assurer qu'on a l'adhésion des Français"
La ministre de la Transition écologique et solidaire s'est dite à titre personnel favorable à un référendum sur les mesures destinées à répondre à "l'urgence climatique":
"Je pense que, compte-tenu de l'urgence climatique, on ne peut pas répondre au défi par de petites mesures et je pense qu'il faut donc des mesures fortes, et des mesures fortes, il faut s'assurer qu'on a une adhésion des Français", a-t-elle poursuivi.
Une décision qui incombe à Macron
Selon la Constitution de 1958, c'est le président de la République qui décide de la tenue d'un référendum, soit sur proposition du gouvernement, soit sur celle, conjointe, de l'Assemblée nationale et du Sénat. Ainsi, sur la question du calendrier d'un éventuel prochain référendum, Élisabeth Borne a insisté sur le fait que la décision ou non d'organiser ce vote n'était pas de son ressort.
"Je pense qu'on a besoin d'avoir un certain temps pour organiser un référendum, mais l'idée c'est de le faire au plus vite", a éludé la ministre.
S/BFM/Africsolprod
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