Après le meurtre de huit personnes, dont six Français, dimanche au Niger, Emmanuel Macron doit présider, mardi 11 août à 11 heures, un double Conseil de Défense en visioconférence depuis le fort de Brégançon (Var). Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a prévenu que "les responsables de cette attaque abjecte devr[aie]nt répondre de leurs actes".

Les humanitaires d'Acted, leur chauffeur et un guide touristique, tous deux Nigériens, ont été tués par des hommes armés lors d'une excursion touristique dans un parc à 60 km au sud-est de Niamey, qui abrite les derniers troupeaux de girafes d'Afrique de l'Ouest. 

Ces meurtres, qui n'ont pas été revendiqués, ont été perpétrés dans la région Kouré, non loin de Niamey, et surviennent dans un pays régulièrement frappé par les groupes jihadistes sahéliens, dont l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). 

 Acted va déposer plainte. L'ONG a annoncé le prochain dépôt d'une "plainte pénale pour que soit éclairci ce qui s'est passé précisément", a précisé son avocat, Me Joseph Breham. Le parquet national antiterroriste français a de son côté annoncé avoir ouvert une enquête notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

 Des victimes âgées d'entre "25 et 50 ans". Acted a fait savoir que les personnes tuées étaient quatre femmes et quatre hommes, dont un volontaire international qui quittait la capitale Niamey pour la première fois depuis le début de sa mission.

 La traque des assaillants est toujours en cours. Les forces armées nigériennes continuent à traquer les auteurs de l'attaque. Sur place, "une enquête et des opérations de ratissage, en collaboration avec nos partenaires (français) sont en cours en vue de dénicher les auteurs de ces actes ignobles et de renforcer la sécurité dans la zone", a indiqué le ministère nigérien de l'Intérieur.

S/FRANCEINFO/Africsol

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