Des « individus non identifiés et encagoulés »
Les motivations et l’identité de ces hommes en armes restaient inconnues mercredi soir. Dans un communiqué transmis jeudi, l’armée ivoirienne a elle-même évoqué des « individus non identifiés et encagoulés ». « Ils étaient habillés en policiers et ils m’ont dit qu’ils revendiquaient leurs droits », a pour sa part affirmé à Jeune Afrique et à l’AFP Adama Diarassouba, chauffeur de taxi dont le véhicule a également été volé devant l’école de police.
A Cocody, la situation est revenue au calme à partir de 23h30 GMT, mercredi soir. Aucun tir n’avait été entendu dans la soirée au camp militaire d’Akouédo ainsi qu’à l’état-major des armées, selon des riverains des quartiers du Plateau et de la Riviera.
Un mort à Yopougon, des armes récupérées
En revanche, des tirs nourris ont retenti un peu plus tard dans la nuit à Yopougon. Dans cette vaste commune de l’ouest d’Abidjan, des échanges de tirs entre « des assaillants » et les forces de l’ordre ont provoqué la mort d’un élément du CCDO (Centre de coordination des décisions opérationnelles), ont annoncé les autorités. Au terme des affrontements, des armes lourdes ont été récupérées par les forces de l’ordre, de même que deux taxis auparavant « réquisitionnés » par les assaillants, a annoncé l’armée.
Ces tirs ont éclaté quelques heures seulement après la nomination de Hamed Bakayoko au ministère de la Défense en remplacement de Alain-Richard Donwahi, fragilisé par les mutineries de janvier et mai. Le week-end dernier, des tirs avaient également été entendus dans une caserne d’Abobo, à Abidjan, mais aussi à Korhogo, dans le nord du pays, où au moins trois soldats ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi.
source jeune afrique/Africsolprod
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