Dans un discours prononcé sur le perron de la présidence ivoirienne, Sidiki Diakité à mis en cause Damana Pickass, ex leader des jeunes du Front Populaire Ivoirien (FPI) et Stéphane Kipré, président du parti l’Union des Nouvelles Générations (UNG) et gendre de Laurent Gbagbo. Deux hommes qu’il accuse d’être parmi les commanditaires des attaques.
Ces personnes instrumentalisent et arment certains démobilisés et militaires déloyaux
« Les informations recueillies au cours des enquêtes et des auditions montrent clairement que ces attaques s’inscrivent dans un projet de déstabilisation impliquant notamment des responsables politiques, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, plus particulièrement au Ghana », a par ailleurs affirmé Sidiki Diakité. « Ces personnes instrumentalisent et arment certains démobilisés et militaires déloyaux », a-t-il par ailleurs accusé.
35 personnes arrêtées
Le ministre a également souligné que 35 personnes – ex-Forces de défense et de sécurité (FDS), miliciens ou ex-combattants – avaient été arrêtées en lien avec ce « projet de déstabilisation ». D’autres personnes ont été identifiées. Le gouvernement promet de lancer des mandats d’arrêts contre ceux qu’il désigne comme les commanditaires de ces attaques.
Concernant, les évasions en cascade dans les prisons ivoiriennes qui se succèdent depuis le 6 août dernier, le ministre de l’Intérieur a assuré que des mesures étaient prises pour renforcer la sécurité autour des bâtiments carcéraux. Mais aucun détail n’a été livré.
source jeune afrique/Africsolprod
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