«Sinon quelle est cette aberrante histoire d'armes dont on veut me faire à tout prix le détenteur exclusif ? Où aurai-je pu trouver l'argent pour les acquérir ? Comment tout seul, j'aurais pu les entreposer dans ma maison? Je n'en connais même pas les calibres ni la quantité. Oui, je suis victime de moi-même ! J'aurais dû dire Non. Non. Et refuser de céder ma maison pour que les militaires s’en servent comme base logistique pour leurs opérations, quand tous nous étions reclus au Golf. Ceux qui, par peur, n'ont pas voulu prendre de tels risques sont bien tranquilles aujourd'hui. Et moi je suis en prison à cause de ces armes qui ont mis Alassane Ouattara au pouvoir. Si telle est la volonté de Dieu, alors je m'incline », a révélé Soul To Soul depuis la Maca le mercredi 11 octobre 2017. Où il est sous mandat de dépôt dans le cadre de l’enquête sur les armes découvertes à son domicile de Bouaké depuis le lundi 09 octobre 2017. Selon donc le directeur de protocole de Soro, les armes découvertes chez lui, ne lui appartiennent pas. Mais au régime Ouattara. Une révélation qui est confirmée par « La lettre du continent » dans son édition n°762 du 11 octobre 2017. Ce confrère révèle que ces armes ont été acquises lors de la guerre de 2010 pour enlever le Président Gbagbo au pouvoir. « La nouvelle convocation, par la brigade ivoirienne de recherche de la gendarmerie, de Souleymane Kamaraté alias « Soul to Soul », suivie de son arrestation  pour laquelle l’ex-président Henri Konan Bédié a marqué sa désapprobation – le 9 octobre, agace de plus en plus Guillaume Soro. Son ancien lieutenant au sein de la rébellion des Forces nouvelles (Fn), qui officie comme chef de protocole à l’Assemblée nationale, a été auditionné dans le dossier lié à la découverte, en mai, de près de quinze tonnes d’armes à Bouaké. Plus encore, Soro est exaspéré par le silence d’Alassane Ouattara autour de cette affaire alors que le chef de l’Etat avait, jusqu’à présent, pour habitude de protéger l’ancien chef rebelle et ses colistiers. Lors de la réclusion d’Alassane Ouattara à l’Hôtel du Golf d’Abidjan en 2010-2011, plusieurs partenaires de la Côte d’Ivoire (Nations unies, France, Union européenne, etc.) avaient autorisé l’acquisition d’armements en vue de la reconquête du pouvoir sur Laurent Gbagbo. Au terme de la crise post-électorale, Guillaume Soro avait remis l’inventaire de ces équipements au nouveau chef de l’Etat en présence des principaux Généraux de l’armée», dévoile le confrère. Qui donne du grain à moudre aux partisans de Soro.

source le temps/Africsolprod

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