Une étoile sur le maillot et une autre dans les yeux. La finale de la Coupe du monde, dimanche (17h00) à Moscou, contre la Croatie, approche à grands pas. Et deux ans après celle de l'Euro-2016, perdue, les Bleus veulent cette fois soulever le trophée.

Le milieu de Manchester United veut croire que les leçons de la finale du Championnat d'Europe perdue face au Portugal (1-0 a.p.) ont été retenues. "On pensait que c'était déjà fait, la mentalité n'était pas pareille, a confié Pogba. Franchement, quand on a gagné contre l'Allemagne (2-0 en demi-finale, ndlr), on pensait que c'était ça la finale. Contre les Portugais, avec leur parcours, on s'est dit que c'était gagné d'avance, c'était ça notre erreur. Maintenant, ce n'est pas pareil, on est tous conscients, concentrés".

Une étoile sur le maillot et une autre dans les yeux. La finale de la Coupe du monde, dimanche (17h00) à Moscou, contre la Croatie, approche à grands pas. Et deux ans après celle de l'Euro-2016, perdue, les Bleus veulent cette fois soulever le trophée.

"On n'est pas arrivé si loin pour lâcher. Je connais le goût de la défaite en finale, c'est vraiment pas bon, très amer... On ne va pas l'aborder comme à l'Euro, on veut vraiment finir bien, avec le sourire", a lancé Paul Pogba, nouveau patron de l'équipe de France .

Le milieu de Manchester United veut croire que les leçons de la finale du Championnat d'Europe perdue face au Portugal (1-0 a.p.) ont été retenues. "On pensait que c'était déjà fait, la mentalité n'était pas pareille, a confié Pogba. Franchement, quand on a gagné contre l'Allemagne (2-0 en demi-finale, ndlr), on pensait que c'était ça la finale. Contre les Portugais, avec leur parcours, on s'est dit que c'était gagné d'avance, c'était ça notre erreur. Maintenant, ce n'est pas pareil, on est tous conscients, concentrés".

Pogba a pris une autre dimension dans le tournoi russe, après une saison difficile en club, où son entraîneur José Mourinho n'a pas hésité à l'envoyer cirer le banc des remplaçants à plusieurs reprises.

Mais durant le Mondial-2018, le joueur des "Red Devils" a, au fil des matches, simplifié son jeu, donné de la voix et pris sa part des taches défensives ingrates, comme quand il s'est collé au marquage de la star de la Belgique, Eden Hazard, en demi-finale.

-"Toujours été un leader"-

"Paul, je le connais depuis plusieurs années, ça a toujours été un leader. Il a ça en lui, il peut parler, donner des conseils. C'est quelqu'un qui est très écouté dans le groupe", a confirmé le défenseur Samuel Umtiti, qui côtoyait Pogba lors du titre mondial U20 en 2013.

"Après, on a eu à évoluer durant la compétition, décrypte encore le joueur de Barcelone. Je pense qu'il a su aussi se remettre en question. Il a aidé le groupe à aller de l'avant grâce à ses performances et son travail".

"Je pense qu'il a fait encore plus d'efforts pour bosser pour le collectif, c'est sur ce point-là où il a vachement progressé. En dehors, c'est toujours le même, souriant, avec de la bonne humeur", ajoute "Big Sam", auteur du but de la tête qui a éliminé les Belges en demi-finale (1-0).

Les Belges étaient d'ailleurs donnés vainqueurs par beaucoup de pronostiqueurs après avoir écarté le Brésil de Neymar en quart de finale. De quoi faire des Français les favoris. Un piège?

-"Ils en veulent une"-

"Le statut de favori? On n'y pense pas, assure Pogba. Les Croates n'ont rien lâché contre l'Angleterre, ils perdaient 1-0 et ils sont revenus" pour gagner (2-1) après prolongation.

Et puis Pogba sait que l'équipe à damier est en mission. il y a 20 ans, au Mondial-1998, Lilian Thuram avait éliminé d'un doublé la Croatie (2-1) en demi-finale pour emmener les Bleus au sacre mondial.

"C'est sûr, les Croates n'ont pas d'étoile, ils en veulent une. Ils ont fait un très beau parcours, ils veulent la victoire. Comme nous", a mis en garde Pogba. Les membres du gouvernement croate ont d'ailleurs revêtu lors d'un conseil des ministres jeudi un maillot à damier.

Didier Deschamps était capitaine des Bleus il y a 20 ans lors de cette demi-finale. "Il a une étoile, un truc que peu de coaches ont. Il a gagné avec la France, il a été un grand joueur, un capitaine, déjà un leader", se satisfait Pobga.

Si Deschamps remporte à nouveau la Coupe du monde, en tant que coach, il deviendrait le troisième homme à réussir ce genre de doublé après le Brésilien Mario Zagallo et l'Allemand Franz Beckenbauer.

Qu'en pense son homologue croate Zlatko Dalic? "Deschamps a déjà gagné une Coupe du monde, alors que moi je n'ai rien dans mon armoire à trophées. Peut-être que du coup, j'aurai une motivation plus grande... Je plaisante."

S/AFP/AFRICSOL

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