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Entre le PDCI de Guikahué et le RDR de Amadou Soumahoro, le franc jeu doit prévaloi
 
Polémique autour de 2020 >Par Ouattara Abdoul Karim La polémique autour de l'alternance en 2020 est venue pourrir la situation au moment où le Président de la République aborde la dernière ligne droite de son mandat qui doit mener le pays vers l'émergence. De quoi s'interroger sur l'origine de cette polémique. Entre le PDCI de Guikahué et le RDR de Amadou Soumahoro, le franc jeu doit prévaloir. PDCI-RDR : Où est le problème ?
 
source L’Expression N°2350 du Jeudi 24 Août 2017
 
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Réquisitoire musclé contre le pouvoir Ouattara, hier au Plateau, par l'opposition.
 
SITUATION POLITIQUE Tirs groupés des partis politiques sur Ouattara, hier Fpi, Udpci, Lider, Rpci sans pitié pour le régime Ouattara
Pugilat verbal et attaques en règle contre le pouvoir Alassane Ouattara ont meublé, hier 23 août 2017, les débats, dans le cadre du « Forum citoyen des partis politiques sur la gouvernance en Côte d'Ivoire ». Ces échanges musclés, au cours desquels, l'on a noté des tirs groupés, notamment, de la part des partis de l'opposition ivoirienne, sur le régime d'Abidjan, ont eu lieu dans la salle de la Caisse de Retraite par Répartition avec Épargne de l'Union Monétaire OuestAfricaine (Crrae-Umoa), au Plateau. Ces vives discussions qui ont permis aux uns et autres d'exposer leurs arguments, ont été initiées par la Commission nationale du mécanisme africain d’évaluation par les Partis (CnMaep) de Côte d'Ivoire. Le thème « Démocratie et gouvernance politique » a donné lieu au Front populaire ivoirien (Fpi), Liberté et démocratie (Lider), Rassemblement populaire de Côte d'Ivoire (Rpci), le Congrès pour la jeunesse panafricaine (Cojep), le Front socialiste pour l’indépendance et la libération (Fsil), l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), de faire une peinture des plus sombres de la démocratie en Côte d'Ivoire. Tous ont présenté le pouvoir Ouattara comme « un fossoyeur de la démocratie et un violeur des droits de l'homme ». Ces partis étaient invités à répondre, entre autres, aux questions en référence avec la consolidation de la démocratie constitutionnelle et de l’État de droit ; la préservation de la séparation des pouvoirs ; le contrôle et l'équilibre mutuels des pouvoirs ; la prévention et gestion des conflits inter et intra-Etats ; la promotion et la protection des droits civils et politiques tels que consacrés par les instruments africains et internationaux des droits de l'homme ; la garantie de la prestation des services publics responsables, efficients et efficaces aux niveaux national et décentralisé ; la promotion et protection des droits des femmes ; la promotion et protection des droits des enfants et des jeunes. Il ressort, globalement, de l'exposé de tous, que « la Côte d'Ivoire est une démocrature et non une démocratie ». La première salve est venue du Front populaire ivoirien de Pascal Affi N'Guessan. Dago Godé Pierre, vice-président de cette formation politique, a fait valoir que «la démocratie est en panne, et la Côte d'Ivoire est un État de non droit ». Bien que reconnaissant à la nouvelle constitution la consécration « des droits », il s'est empressé d'ajouter que « tous les droits proclamés sont constamment violés par le pouvoir Ouattara ». Il donne comme repère, « les emprisonnements des hommes politiques, l'élection non démocratique, la flagrante disparité au plan régional du découpage régional largement en faveur du Nord ». Pour lui, a ce niveau, « il y a un réel besoin de rééquilibrage. Nous ressemblons à une démocrature et non une démocratie », s'est-il enragé. Il a pointé ce qu'il a nommé « le dérèglement institutionnel » qui fait que le chef de l’É- tat, Alassane Ouattara, est à la fois, Président de la République et président d'un parti politique. « On ne peut être pour l’intérêt général et être pour l’intérêt particulier », s'est-il encore « mouché ». Face à cette ‘’faillite’’ démocratique, il a estimé que le salut de la démocratie se trouve dans « les États géné- raux de la République », à travers lesquels, les partis politiques vont se parler. Le Fsil, lui, s'en est vertement pris au pouvoir Ouattara qui, selon son représentant, « favorise l'occupation et l'expropriation des forêts des autochtones de l'Ouest ». Il a notamment dénoncé « la politique de ‘’rattrapage ethnique’’ qui guide les nominations et les réussites aux concours de la Fonction publique », et tiré à boulets rouges sur les médias d’État « caporalisés par le pouvoir Ouattara ». Le représentant du parti du professeur Bamba Moriferé, lui, a mis à l'index sur « la division de l'armée, qui favorise les revendications pécuniaires ». Il a également dénoncé « le fossé entre les Ivoiriens », avant de revenir sur la procédure d'adoption de la constitution de la 3ème République. Il a indiqué que « le plan de solutions que propose le pouvoir Ouattara aux Ivoiriens, est un catalogue vide». Dr Yoboua Hyacinthe du Cojep et l'envoyé de Lider, ont tenu le haut du pavé des griefs contre le régime d'Abidjan. « La démocratie est mise en mal… L’État est grand violeur des droits de l'homme… Chacun fait ce qu'il veut, comme bon lui semble, au mépris des lois. Les partis politiques sont divisés et sponsorisés, selon qu'ils sont proches du pouvoir. L’État est au-dessus de tous les droits, et les piétine comme il veut. La Côte d’Ivoire est malade de sa démocratie… La Constitution pose problème, et cela doit être revu », ontils, en chœur, dénoncé, avant de céder la tribune aux autres formations politiques qui ont pilonné, sans ménagement le pouvoir Ouattara. L'Union pour la démocratie et la paix (Udpci) a eu, à l'encontre du pouvoir, sa part de « savonnette »… Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdcirda), pour des raisons non expliquées, n'était pas pré- sent à ces assises dont les résolutions seront remises, avons-nous appris, au Mécanisme africain d’évaluation par les Partis (Maep).
 
source soirinfo/Africsolprod
 
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RDR, la crainte d’une scission grandit
 
Le Rassemblement des républicains (RDR)
n’est vraiment plus loin de son 3ème congrès ordinaire, prévu du 9 au 10 septembre prochain. Et à mesure que passe le temps, les discours des émissaires vers la base s’appesantissent sur la sauvegarde de l’unité du parti au pouvoir
 
Les Républicains s’acheminent vers le 3è congrès ordinaire de leur parti, le RDR, avec la crainte d’une scission de la troupe. Il n’est aucunement excessif de relever ce sentiment d’autant qu’ils le confessent eux-mêmes, publiquement. Il n’y a qu’à lire attentivement leurs discours pour en déceler des indices de leur préoccupation, grandissante. « Restons ensemble », « soyons unis », « marchons la main dans la main », « Soyons tous unis et soudés », etc. Les expressions et autres vocables d’appel à l’unité foisonnent donc dans la campagne de mobilisation, lancée depuis la rue Lepic de Cocody (Abidjan) qui abrite le siège du parti au pouvoir. Le moins qu’on puisse dire de l’usage abondant et soudain de pareilles expressions, c’est que les républicains n’ont pas seulement conscience de la menace qui guette mais redoutent les conséquences de la fracture. On résumerait aisément cette angoisse par les projections, pessimistes, qu’ils font de leur avenir. Sans unité, pas de force ; ou sans unité, pas de conservation du pouvoir. L’une dans l’autre, ces réalités immuables aux yeux des républicains les confortent à s’agripper à la légendaire devise, « Un pour tous, tous pour un ». Mais si seulement les gouvernants, en prenant la juste mesure de leur perte redoutée, en cas de scission, savaient à quel Saint se vouer dans cette quête effrénée de « solidarité»? OUATTARA POUR SAUVER …
 
source Nord-Sud Quotidien /Africsolprod
 

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