Pour le spectacle et la maîtrise collective, il faudra encore attendre, mais la Côte d'Ivoire a assuré l'essentiel en se qualifiant aux dépens du Mali (1-0), lundi en huitièmes de finale de la CAN 2019. Dans le camp des Eléphants, c'est le soulagement qui dominait après cette issue heureuse à un match longtemps incertain. « Nous savourons cette victoire parce que ce n'était pas facile face à une belle équipe du Mali, a réagi le sélectionneur Ibrahim Kamara (photo). Nous avons laissé passer l'orage au cours de la première période avant de nous réorganiser lors de la deuxième et cela a produit un effet. C'est une compétition où il y a sept matches à jouer et nous en avons joué quatre. Maintenant, il reste trois matchs dont le prochain contre l'Algérie que nous allons préparer comme tous les autres. J'ai une mission qui m'a été confiée à savoir préparer une équipe pour 2021 mais, il y a des matches que nous devons jouer et nous les jouons jusqu'au bout. »

Dans le camp des Aigles, le sélectionneur Mohamed Magassouba accusait le coup. « La gestion du football est un saut dans l'inconnu. Nous nous sommes créés énormément d'occasions sans pouvoir les marquer. La Côte d'Ivoire en a eu une seule et la met au fond des filets, a constaté, un rien fataliste, l'expérimenté technicien. Ce fut un jour sans pour nous et le seul regret c'est de n'avoir pas pu concrétiser nos occasions. J'explique cela par le stress, un manque de concentration et de réalisme. » Etrangement désigné homme du match par la CAF, Moussa Marega ne trouvait pas la moindre consolation dans cette récompense individuelle. « Je suis déçu comme tous mes camarades parce que nous méritions mieux, a déploré l'attaquant du FC Porto. Nous avons été meilleurs et au-dessus de notre adversaire. Nous aurions pu aller à la pause avec une bonne avance mais dommage pour nous. C'est triste et nous rentrons avec d'autres ambitions pour le football malien. 

 

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