Emmanuel et Brigitte Macron sont arrivés lundi à Washington pour une visite d'Etat de trois jours. Au programme: un dîner avec le couple présidentiel américain et des séances de travail pour parler notamment des questions de sécurité et de climat.

Une entorse au protocole à peine le pied posé aux Etats-Unis. Le couple présidentiel français, en visite d'Etat à Washington pour trois jours, s'est offert une déambulation à pied pour visiter le Lincoln Memorial, le monument en hommage à Abraham Lincoln, le 16e président américain. A la rencontre des visiteurs sur place, Emmanuel et Brigitte Macron ont répondu aux questions de BFMTV.

Interrogé sur ce qu'il va se dire lors des entretiens avec son homologue Donald Trump, le président français a rappelé sa règle. "Vous connaissez mes pratiques, je ne dis jamais avant", débute le chef de l'Etat. Avant de décrire la relation singulière qu'il entretient avec le président américain et sur le but de sa visite. "On aura une discussion extrêmement franche et directe sur tous les sujets, de la relation bilatérale comme les sujets d’intérêts communs en terme de sécurité, de commerce, d’environnement", indique Emmanuel Macron.

Et de poursuivre: "Nous nous parlons beaucoup, de manière très régulière, nous avons agi il y a peu de temps en commun. Mais je pense que cette visite d’Etat, la première du mandat de Donald Trump est un temps important, d’abord pour marquer la solidité de la relation bilatérale et aussi pour définir un agenda commun, y compris sur les questions régionales."

Son épouse, Brigitte Macron, à ses côtés, a elle-aussi exprimé sa joie de retrouver Melania Trump, qu'elle avait notamment accueilli à Paris lors du déplacement officiel du couple présidentiel américain lors des célébrations du 14-Juillet. "Ça fait plusieurs fois que l’on se voit et on s’entend très bien, a exprimé la "First lady" française. C’est une joie de la retrouver." Lors d'une balade dans les jardins de la Maison Blanche, les deux premières dames ont affiché leur complicité, se prenant à plusieurs reprises par la main, tandis que leurs époux respectifs plantaient un  jeune chêne venu d'une forêt du nord de la France où périrent plus de 2.000 Marines américains pendant la Grande Guerre.

J.C/AFRICSOL

Commentaires