Dirigé depuis six mois par Bassirou Diomaye Faye, ex-disciple de son Premier ministre Ousmane Sonko, le « pays de la Teranga », dernière vitrine de l'influence française en Afrique de l'Ouest, peine à combler les immenses attentes que son élection avait engendrées.

Sa victoire dès le premier tour le 2 avril dernier avait surpris le monde entier et suscité d'immenses espoirs auprès du peuple sénégalais : Bassirou Diomaye Faye, plus jeune président de l'histoire du haut de ses 44 ans, promettait de renverser la table en renégociant les grands contrats miniers, pétroliers et gaziers, de sortir du franc CFA ou encore de faciliter l'accès à l'emploi à une jeunesse désœuvrée et largement dépendante de l'économie informelle.

Inconnu du grand public, le bras droit de l'opposant Ousmane Sonko avait été libéré de prison en même temps que son mentor – nommé Premier ministre dans la foulée de son accession à la magistrature suprême – et le voilà embarqué depuis dans une singulière cohabitation avec lui-même. « Diomaye, c'est Sonko, et Sonko, c'est Diomaye », promettaient les deux hommes le temps d'une campagne électorale où seul devait compter le programme du pastel, devenu le principal parti d'opposition face au pouvoir de l'ancien président Macky Sall ...... suite marianne

S/Marianne/Africsol/IDEA 

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