Face à une classe de collégiens, le président de la République a indiqué qu'un nouveau confinement n'était pas à l'ordre du jour dans l'immédiat.
 

Il était aux alentours de 16h ce mardi, lorsque Emmanuel Macron a rencontré virtuellement une classe de collégiens par le biais de la plateforme "Ma classe à la maison", mise en place afin de faciliter le suivi des cours en ligne. Face à ces élèves de 3ème du collège Itard d'Oraison, dans les Alpes-de-Haute-Provence, le président de la République a tenté de donner un horizon pour les semaines à venir, en maintenant le calendrier annoncé lors de sa récente allocution télévisée.

"C’est essentiel qu’on reprenne les cours en présence pour les maternelles et les primaires le 26 avril, et pour les collèges et les lycées la semaine d’après", a confirmé le président de la République au Parisien en marge de cette visioconférence.

"Je n’ai pas conditionné la réouverture des maternelles et des écoles, puis des collèges et des lycées, à des indicateurs sanitaires. Pourquoi? Parce que ces trois semaines d’absence physique de cours sont déjà un effort important", a justifié le chef de l'État.

Face à l'inquiétude de plusieurs collégiens, Emmanuel Macron a par ailleurs assuré qu'un nouveau confinement total de la population française n'était pas à l'ordre du jour "jusqu’à la fin de l’année scolaire." En revanche, le port du masque sera toujours une prérogative, au moins à moyen terme: "Jusqu’à cet été, il faudra le porter au maximum", a-t-il dit.

Des assouplissements pour cet été?

Lors de cette intervention, Emmanuel Macron s'est de nouveau montré sûr de ses choix, et a affirmé que les mesures prises en France ces derniers mois étaient les bonnes.

"L’Allemagne a dû fermer ses écoles et ses commerces non alimentaires depuis la mi-décembre. Que cela décroisse et qu’il y ait des débuts de réouverture, oui. Mais est-ce qu’en proportion on aurait dû faire trois mois de confinement strict? J’ai envie de raisonner à l’envers: je préfère me dire que nous avons préservé la vie de notre pays grâce à des mesures proportionnées", a-t-il expliqué au Parisien.
Le président de la République a une nouvelle fois voulu donner plusieurs dates butoirs, soulignant qu'il y aura "des assouplissements pour cet été" et que "les commerces vont rouvrir là, à partir de mi-mai." "On va rouvrir moins vite que le 11 mai dernier", nuance-t-il toutefois.

"Notre objectif est volontariste pour les écoles et raisonnable pour le reste", avance-t-il encore, toujours auprès du Parisien. En ce qui concerne l'école justement, la reprise des cours ne semble pas conditionnée à la vaccination des enseignants, qui devrait débuter à la mi-avril. L'exécutif travaille actuellement à une priorisation de la vaccination pour ces derniers, qui devrait permettre aux professionnels au contact d'un public fragile d'être immunisés en premier lieu.

S/BFM/Africsol
 

Commentaires