Des tirs qui n’ont fait aucune victime ont été revendiqués par la branche sahélienne d’Al-Qaida, dont le chef militaire a été tué, le 10 novembre, par l’armée française.

 

Trois bases de l’armée française situées à Kidal, Ménaka et Gao, dans le nord et l’est du Mali, ont été visées par des tirs de roquettes, lundi 30 novembre, en l’espace de quelques heures.

Ces tirs, qui n’ont fait aucune victime, ont été revendiqués par la branche sahélienne d’Al-Qaida. Seule la base de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) à Kidal a subi quelques dommages, a précisé le porte-parole de l’armée française, Thomas Romiguier. Cette base est située à proximité du camp français. Une source au sein de la mission des Nations unies à Kidal a fait état d’une dizaine d’obus « qui n’ont pas fait de victimes, mais des dégâts en cours d’évaluation ». Les Nations unies ont condamné l’attaque.

Depuis 2012, le Nord malien est l’un des foyers des violences et des agissements djihadistes que connaît le pays, malgré l’engagement de forces onusiennes et françaises.

L’armée française a tué le chef militaire de la branche sahélienne d’Al-Qaida, le Malien Bah Ag Moussa, au cours d’une opération aéroportée le 10 novembre. Plus de 5 100 militaires français sont déployés au Sahel dans le cadre de l’opération « Barkhane ».

S/LMA/AFRICSOL

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