Les intenses négociations entre La France insoumise et le Parti socialiste, qui se sont poursuivies la nuit dernière, sont en voie de déboucher sur un accord ce mercredi, selon les deux parties.
Dès mardi matin, la tension était sensible. La pression mise par les Insoumis frôlait l’ultimatum. L’accord « doit être conclu aujourd’hui », rappelait le député Éric Coquerel, l’un des négociateurs. « À un moment, il faut faire campagne », martelait, quant à lui, Manuel Bompard sur Franceinfo, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Les délais pour envoyer affiches et tracts chez l’imprimeur se rapprochent. Les dépôts de candidature pour les élections législatives des 12 et 19 juin auront lieu du 16 au 20 mai prochains.
« Ça risque d’être agité au Conseil national »
Les socialistes, eux, ont soufflé le chaud et le froid. « Nous sommes à quelques pas d’un accord historique », assurait, mardi matin, Pierre Jouvet. Mais le chef des négociateurs admettait dans le même temps, sur Europe 1, qu’il « restait certains réglages » et que le PS se ferait « respecter ».
Les principaux blocages étaient d’ordre programmatique notamment sur le droit de désobéissance à certaines règles européennes. Et aussi sur le nombre de circonscriptions. « La direction a signé mais ça risque d’être agité au Conseil national », nous confie un élu socialiste, qui espérait au moins obtenir 100 circonscriptions au total, comme les écologistes.
S/LEPARISIEN/Africsol
Commentaires