Teodorin Obiang a célébré mercredi son 49e anniversaire, à Malabo, entouré de stars. Le fils du président équato-guinéen, également vice-président, connu pour son train de vie fastueux, avait été condamné en France en 2017 dans l'affaire des “biens mal acquis”.

Pour son 49e anniversaire, Teodorin Obiang a vu les choses en grand. Costume mauve, cheveux soigneusement lissés en arrière, le roi du jour a accueilli une centaine de convives dans la salle d’un hôtel luxueux de Malabo, en Guinée équatoriale.
Au menu, brochette de stars, danseuses brésiliennes et boisson à volonté. « Il y avait tout le monde ! Des Américains, des Italiens, des Libanais… Et le seul Congolais, c’était moi », raconte l’artiste JB Mpiana dans sa story Snapchat. Les rappeurs américains Sean Kingston, Ludacris et Jeezy, ainsi que le Sénégalais Akon, y ont également fait des prestations, donnant des allures de concert privé à cette soirée d’anniversaire.

Gucci et Bugatti

Dans des images partagées sur son compte Instagram, on voit notamment le vice-président découper un gâteau d’anniversaire XXL avec un sabre.

Teodorin Obiang est connu pour son train de vie exubérant. Vêtement de grandes marques (Versace, Gucci, Dolce & Gabbana), voitures de luxe (Rolls Royce, Bugatti…), yacht, demeures luxueuses… il ne regarde pas à la dépense.

« Biens mal acquis »

En France, cela lui a valu des déboires judiciaires. En juillet 2017,  Teodorin Obiang a été condamné par la justice française à trois ans de prison et 30 millions d’euros d’amende avec sursis dans l’affaire dite des « biens mal acquis ». Décision dont il a fait appel.

Il était accusé de s’être frauduleusement bâti en France un coûteux patrimoine : un hôtel particulier parisien valorisé à 107 millions d’euros, une collection d’art Yves Saint Laurent estimée à plus de 18 millions d’euros, 18 voitures de luxe (pour un total d’environ 7,5 millions d’euros), 64 costumes, des montres, des chaussures, des bouteilles de vin. Autant de biens que le vice-président équato-guinéen est accusé d’avoir financé en détournant les fonds publics de son pays.

S/JA/AFRICSOL

Commentaires