Des officiers de la Guardia Civil espagnole tentent d'empêcher les Marocains de nager et d'entrer sur le territoire espagnol à la frontière du Maroc et de l'Espagne, dans l'enclave espagnole de Ceuta, le lundi 17 mai 2021.

Des officiers de la Guardia Civil espagnole tentent d'empêcher les Marocains de nager et d'entrer sur le territoire espagnol à la frontière du Maroc et de l'Espagne, dans l'enclave espagnole de Ceuta, le lundi 17 mai 2021. 

Des migrants tentaient encore mercredi en vain d'atteindre l'enclave espagnole de Ceuta, à l'instar des milliers d'autres entrés illégalement depuis lundi en provenance du Maroc contre qui l'Union européenne a durci le ton en assurant qu'elle ne se laisserait pas « intimider » sur la question migratoire. Quand la misère humaine devient une arme diplomatique, retour, en images, sur cette crise.

Depuis lundi, 8.000 personnes, un chiffre sans précédent, ont rejoint Ceuta, profitant d'un relâchement des contrôles frontaliers côté marocain.

Cette vague migratoire inédite a pour toile de fond la crise diplomatique majeure entre Madrid et Rabat, qui ne décolère pas depuis l'arrivée le mois dernier en Espagne, pour y être soigné, du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, ennemi juré du Maroc.

Se mettant à l'eau du côté marocain de la frontière, délimitée par une haute clôture sur une digue, des migrants, essentiellement des Marocains, tentent de rejoindre Ceuta à la nage.

Portés par l'espoir d'une vie meilleure, alors que la pandémie a encore aggravé leur situation, ils se disent prêts à tout pour rallier la petite enclave espagnole, désireux de pouvoir ensuite aller en Europe.

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