Résultat de recherche d'images pour "Sarkozy assimilé à «un délinquant chevronné»"
 
C e dossier fait partie des nombreuses casserolées judiciaires de Nicolas Sarkozy, l’ex-controversé Président français. Tellement controversé qu’au terme d’un quinquennat, les Français l’ont conduit à la retraite. Corruption, trafic d’influence, ce sont entre autres, les chefs d’accusation qui devrait, sauf retournement, envoyer Sarkozy en procès. Le confrère français Marianne qui l’avait déjà apostrophé de « voyou de la République » remet le couvert, en levant le voile sur un rapport accablant du Parquet national financier (Pnf). « Ce dossier est directement lié aux affaires Bettencourt et Kadhafi, dans lesquelles Nicolas Sarkozy a déjà été mis en cause. En janvier 2014, les juges chargés de l'enquête sur le financement illégal présumé de la campagne de l'ancien Président découvrent le stratagème étonnant mis au point par le suspect et son avocat, Thierry Herzog : les deux hommes communiquent en toute confidentialité sur des lignes téléphoniques "secrètes", et Nicolas Sarkozy utilise des pseudonymes : le fameux "Paul Bismuth", mais également "Gilda Atlan". Au cours de ces écoutes, un élément apparaît : les deux complices sont soupçonnés par le Pnf d'avoir tenté de "tirer avantage de la présence au sein même de la Cour de cassation d'un haut magistrat qui leur était dévoué, rapidement identifié comme étant Gilbert Azibert, premier avocat général à la 2e chambre civile de la Cour » révèle Marianne. Et le confrère de poursuivre : « (…) D’après le parquet, "les éléments à charge sont multiples et concordants". Plus humiliant encore pour Nicolas Sarkozy, le Pnf commente les techniques utilisées par l'ex président et son Avocat pour communiquer en échappant aux écoutes, grâce à des téléphones occultes et des pseudonymes. Les magistrats parlent d'un « mode opératoire le plus souvent utilisé par des délinquants chevronnés cherchant à déjouer les surveillances judiciaires ». Délinquant chevronné ? Pas étonnant que ça. Dans le comportement de Nicolas Sarkozy, tout ou presque ressemble à la «racaille » (l’expression est de lui) des banlieues. Son régime en proie à des violences dans les quartiers difficiles, Sarkozy n’avait hésité à traiter les jeunes de ces quartiers de «racaille ». L’arroseur est aujourd’hui arrosé, assimilé à « un délinquant chevronné ». Le Pnf donne là raison aux Ivoiriens et aux libyens, deux peuples qui ont souffert du terrorisme d’Etat de l’ancien dirigeant français. En Côte d’Ivoire, sur la base de son amitié avec Ouattara, Sarkozy a brutalement pris fait et cause pour ce dernier dans sa croisade contre Gbagbo. Les symboles de l’Etat ivoirien ont été profanés avec un rare mépris. La résidence officielle des chefs d’Etat ivoiriens a été réduite en gravats par les missiles français. Sarkozy a poussé la « délinquance » jusqu’à pousser Ouattara dans le dos pour qu’il déporte Gbagbo à la Cpi. Idem pour la Libye. Où Mouammar Kadhafi a été traqué comme une bête de somme et liquidé par des nervis à la solde de l’Occident. En première ligne, la France de Sarkozy et la Grande Bretagne de Cameron. Jadis havre de paix, même si on pouvait reprocher des choses à Kadhafi, la Libye est aujourd’hui en lambeaux, saucissonnées en proto-Etat, aux mains des seigneurs de guerre, y compris l’Etat islamique. On est donc obligé de souscrire à la thèse du complot de l’occident contre la Libye, pour mettre un terme au programme ambitieux du guide visant la dévassalisation du continent africain. Chose qui aurait occasionné des pertes abyssales aux multinationales impérialistes. Comme chef d’orchestre, Nicolas Sarkozy a beaucoup manœuvré pour leur profit. Voulant être Calife à la place de calife, Nicolas Sarkozy Nagy Bosca, ce fils d’immigré hongrois, ne manque pas d’irriter des Français. Dont Pierre Moscovici, anciennement porte-parole de François Hollande. Dans un pamphlet au vitriol, dans lequel nous avons pris soins de biffer certains mots, rabrouer des passages, juste pour préserver la mince écorce de dignité qui pouvait encore rester à Sarkozy, en tant qu’humain, il cingle «Sarkozy est un autocrate, une vraie graine de dictateur ! Il n'aime pas la France et ne la comprend pas, ni sa culture, ni son Histoire, ni ses traditions (…). Son amour obsessionnel du pouvoir, de l'argent, des honneurs, de la considération, est tel qu'il laisse présager le pire. (…). Son admiration sans limites pour l'Amérique des cow-boys, du Dieu-dollar, des parvenus, des arrivistes, des sans foi ni loi, et d'une Amérique qui règle ses problèmes non par la diplomatie mais par la force, la violence, la guerre (en ne craignant pas de sacrifier les autres à ses ambitions hégémoniques, néocoloniales, impériales), voilà ce qui caractérise Nicolas Sarkozy…». Ça se passe de commentaire.
 
source le temps/Africsolprod

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