À l’approche du premier tour, une opération d’influence russe est en cours. À la manœuvre : la Fondation pour combattre l’injustice. Derrière cette ONG fantoche traitant des violences policières, Evgueni Prigojine, l’homme des mercenaires de Wagner. « Marianne » dévoile les relais français avec qui cette organisation a tenté d’entrer en relation.

Un matin d’une froide journée ­d’hiver à Paris, Louis, jeune journaliste, commence sa permanence dans un journal désert, jour férié oblige. Le silence inhabituel dans lequel est plongée la rédaction est rompu par la sonnerie de son téléphone. Sur l’écran s’affiche un numéro précédé de l’indicateur téléphonique lié aux États-Unis. À peine a-t-il décroché qu’une voix, parlant français avec un fort accent est-européen, embraye : « Bonjour, je m’appelle Ivan Karamazov. » Comme le personnage de Dostoïevski. Un pseudo, évidemment.

 
S/M/africsol

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