Neuf jours après avoir été testé positif au Covid-19 le voilà de retour en campagne. Le président américain Donald Trump a marqué samedi son retour dans la course électorale avec une allocution depuis le balcon de la Maison Blanche aux allures de meeting de campagne.

« Je vais bien ! », a-t-il lancé, tout sourire, après avoir enlevé son masque dès son arrivée au micro. S’en tenant à une intervention d’une vingtaine de minutes à peine, au cours de laquelle il est apparu en forme, il a exhorté sa base électorale à se rendre aux urnes.

Le Covid-19 « est en train de disparaître », selon Trump

Face à quelques centaines de personnes rassemblées sur les pelouses de la Maison Blanche et portant des casquettes rouges « Make America Great Again », le 45e président des Etats-Unis a une nouvelle fois affirmé que le virus allait « disparaître », était « en train de disparaître ».

« Je veux que vous sachiez que notre nation va vaincre ce terrible virus chinois », a-t-il lancé. « Nous produisons des thérapies et des médicaments puissants, nous guérissons les malades, nous allons nous en remettre et le vaccin va arriver très, très vite ».

L’état de santé de Donald Trump reste entouré d’un certain mystère tant la communication de son médecin Sean Conley – semble-t-il surtout désireux de faire plaisir à son célèbre patient – a été opaque et peu rigoureuse.

Inquiétude chez les républicains

Le retour sur les estrades de campagne est prévu en début de semaine, et le rythme s’annonce intense : Floride lundi, Pennsylvanie mardi, Iowa mercredi.

A un peu plus de trois semaines du scrutin, Donald Trump accuse un retard marqué dans les sondages sur son rival démocrate Joe Biden. L’ancien vice-président de Barack Obama, qui compte désormais près de dix points d’avance dans les sondages nationaux et a également conforté son avantage dans les intentions de vote au niveau des Etats décisifs pour l’élection, continue sa campagne à son rythme.

Dans le camp républicain, l’inquiétude est de plus en plus palpable. Certains ténors s’alarment ouvertement de l’évolution de la campagne. « Si le jour de l’élection, les gens sont en colère (…), nous pourrions perdre la Maison Blanche, et les deux chambres du Congrès, a prévenu le sénateur républicain Ted Cruz. Cela pourrait être un bain de sang » pour le Grand Old Party.

S/20M/AFRICSOL

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