Une semaine après l’énorme explosion qui a ravagé une grande partie de la capitale libanaise, un nouveau bilan fait état de 171 morts et plus de 6.000 blessés, selon le ministère de la Santé. La déflagration d’une violence inouïe a été causée, selon les autorités, par 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium stockées depuis six ans​ au port de Beyrouth « sans mesures de précaution » de l’aveu même du Premier ministre Hassan Diab.

Le drame a également fait près de 300.000 sans abris et provoqué un séisme politique qui a déjà provoqué la chute du gouvernement lundi. A 18h08 ce mardi, les cloches des églises ont retenti et les mosquées ont lancé simultanément l’appel à la prière, à l’heure exacte à laquelle l’explosion du port de Beyrouth ravageait la capitale libanaise le 4 août dernier.

Une vingtaine de disparus

Toutefois l’espoir s’amenuise de retrouver des survivants dans le port, a annoncé dimanche l’armée libanaise. Après plusieurs jours « d’opérations de recherche et de sauvetage, nous pouvons dire que nous avons fini la première phase, celle offrant la possibilité de retrouver des gens vivants », a indiqué ce week-end le colonel Roger Khouri, à la tête du régiment du génie militaire, lors d’une conférence de presse.

Le ministère avait revu à la baisse le nombre de personnes toujours portées disparues, indiquant qu’il était désormais de 21, alors qu’il évoquait auparavant plusieurs dizaines. Le précédent bilan de la terrible explosion était de 160 morts et plus de 5.000 blessés.

S/20M/Africsol

Commentaires