Le républicain persiste à contester sa défaite à la présidentielle américaine. Il a remercié, mardi, le patron de l’agence gouvernementale en charge de la sécurité des élections qui défend la probité du scrutin.
Son agence avait souligné dans un communiqué publié la semaine dernière, et signé par d'autres organismes américains, qu' il n'y avait « aucune preuve d'un système de vote ayant effacé, perdu ou changé des bulletins, ou ayant été piraté de quelque façon que ce soit ».
« Pathétique »
L'annonce de Donald Trump a immédiatement été dénoncée par l'opposition démocrate qui appelle à accélérer le processus de transition vers la présidence de Joe Biden. « Il est pathétique, mais tristement prévisible, que le maintien et la protection de nos processus démocratiques soient une cause de licenciement », a dénoncé le chef démocrate de la puissante commission du Renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff. L'ancienne candidate à la présidentielle, la sénatrice Elizabeth Warren a qualifié pour sa part le limogeage « d'abus de pouvoir » par un président « faible et désespéré ».
Si une poignée d'élus républicains du Congrès ont rapidement reconnu la victoire du démocrate, de nombreux autres sont restés silencieux ou ont soutenu publiquement les accusations de fraudes lancées par Donald Trump.
Des recours pour la plupart rejetés par les tribunaux
Le 45e président des Etats-Unis, qui a échoué à se faire réélire, contrairement à ses trois prédécesseurs directs Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton, a dès le jour de l'élection, adopté une posture très belliqueuse, promettant une véritable guérilla judiciaire.
Depuis l'annonce, le 8 novembre, de la victoire de Joe Biden, la plupart des dirigeants de la planète l'ont félicité, renforçant l'idée que personne - ni aux Etats-Unis, ni ailleurs - ne prenait véritablement au sérieux les actions en justice engagées par l'équipe Trump.
En l'absence d'éléments probants accréditant l'hypothèse de fraudes électorales massives, la plupart de ces recours ont d'ailleurs depuis été rejetés par les tribunaux. Comme dans une réalité parallèle, ses ministres et conseillers les plus fidèles assurent pourtant préparer le terrain pour « un second mandat Trump ».
Et les partisans du président, une marée de casquettes rouges « Make America Great Again », auprès de qui Donald Trump n'a cessé de s'entourer dans les dernières heures de sa campagne, continuent d'être bombardés de demandes de participation financière pour « défendre l'élection ».
En face, Joe Biden poursuit ses préparatifs pour son futur mandat. L'ancien vice-président démocrate a nommé mardi une dizaine de membres de son équipe de campagne, dont une moitié de femmes et un influent élu noir, pour l'entourer à la Maison Blanche, où il prendra ses fonctions le 20 janvier.
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