Remplaçant au coup d’envoi, Antoine Griezmann a dû attendre la 90e minute pour entrer en jeu ce mardi soir lors du choc de Liga entre le Barça et l’Atlético de Madrid (2-2).

 

"Humiliation". Le mot est lâché dans la presse espagnole quant à l’utilisation d’Antoine Griezmann par le Barça. Pour la troisième fois en quatre matchs, le Français a été mis sur le banc par Quique Setien au coup d’envoi du choc de la 33e journée de Liga face à l’Atlético de Madrid, ce mardi soir (2-2). Et il n’a eu le droit d’entrer en jeu qu’à la… 90e minute ! Pour les quatre minutes de temps additionnel. Sergi Roberto (63e) et Ansu Fati (85e) ont été lancés avant le Français.

Une situation qui provoque des réactions amères. Le frère d’Antoine Griezmann, Théo, a par exemple exprimé son dépit sur Twitter ("J’ai envie de chialer sérieux"), avant de supprimer ses messages. Diego Simeone, qui a façonné l’attaquant des Bleus à l’Atlético pendant cinq ans, a préféré éviter d’aborder le sujet. "Je n'ai pas de mots", a répondu l’Argentin à une question sur l’entrée en jeu très, très tardive d’Antoine Griezmann.

Setien ne va pas s’excuser auprès de Griezmann

Quique Setien, principal accusé, a dû se justifier devant les médias sur le statut accordé au champion du monde français, après ce nul face à l’Atlético qui coûte cher dans la course au titre. "Je ne suis pas tout à fait d’accord, a rétorqué l’entraîneur du Barça à propos de l’humiliation vécue par Antoine Griezmann. Le faire entrer alors qu’il restait si peu de temps, c’est dur pour un joueur de son niveau. Je parlerai demain (mercredi) avec lui. Je ne vais pas m’excuser, mais je comprends parfaitement qu’il puisse se sentir mal."

"C’est triste de voir Antoine Griezmann comme ça, expliquait Fred Hermel, avant le match, sur RMC. On peut vraiment commencer à s’inquiéter pour lui. Il est totalement mis de côté." Un an après son arrivée au Barça pour 120 millions d’euros, le Français est dans une impasse. Auteur de 14 buts en 43 matchs, il n’a pas réussi à s’imposer dans le jeu et dans le vestiaire. A 29 ans, il n’a pas beaucoup de temps à perdre comme solution de rechange au Barça. Et mérite vraiment mieux, dans une équipe qui lui ferait pleinement confiance.

S/BFM/Africsol

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